Lamentable, forcément lamentable

Il fallait un certain courage pour se lever, à Paris, à trois heures du matin pour regarder le premier débat présidentiel de la campagne américaine. D’autant qu’il ne fallait pas s’attendre à autre chose que cela a été : une empoignade qui a rabaissé cet exercice au niveau zéro de la politique. Il fallait être bien naïf, d’autre part, pour espérer un vrai débat sur le fond, un échange courtois sur des programmes, en bref un moment de démocratie ou deux candidats à la magistrature suprême exposent au peuple américain la manière dont ils entendent mener le pays dans les quatre années à venir. Continuer la lecture